Marc Barra est écologue à l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, hébergée au sein de l’Institut Paris Région. Il s’intéresse aux solutions pour mieux intégrer la biodiversité à l’urbanisme, l’architecture et la construction.
30 avril 2020
Merci à Marc Barra d’avoir animé cette deuxième bulle avec fraîcheur et poésie. Cette belle nous donne à réfléchir sur notre rapport au vivant et sa place dans nos modes de concevoir la ville et l’habitat… et qui nous offre de belles inspirations de projets !
Comme Marc Barra le suggère : si on pensait les bâtiments et les villes comme des écosystèmes ? En amont des projets, en pluridisciplinarité, et en intégrité.
Le contexte actuel peut changer notre rapport aux espèces vivantes qui partagent nos espaces, et pourquoi pas notre vision de la ville !
Nous vous partageons la pensée d’Antonin Yuji Maeno, architecte, rapportée dans Le Journal de l’Architecte, 24 avril 2020
“La ville doit redevenir un environnement propice à l’éclosion et la prolifération naturelle de la vie, et sur ce point, les architectes sont en première ligne. Être architecte et aimer observer les oiseaux participe en effet de la même impulsion : regarder le monde, être sans cesse à l’affût de son changement, avoir les sens éveillés et toujours liés à l’environnement dans lequel nous sommes et aux territoires que nous partageons entre vivants.»
* le climat qui cache la forêt…?
*en fait-on assez pour la biodiversité ? C’est le fondement de la vie sur Terre.
*En milieu urbain, est ce que des corridors écologiques ponctuels (dits en pas japonais) sont suffisants sur le plan de la biodiversité ? Il y a nécessairement un notion de distance minimale ?
*L’écologie urbaine doit être transversale aux services
*Quelles solutions pour que les éoliennes et les oiseaux ou les chauves souris puissent cohabiter ?
*Quand on arrive en ville… 3 rôle de la biodiversité : filtre à particules, éponge et climatiseur
*Quels sont les meilleurs exemples de nature en ville en France ? Aménagements, gestion, alliance biodiversité et paysage… Egalement des exemples de villes dans la définition des espaces de pleine terre dans les PLU/PLUI, dont on sait les définitions différentes ? Aussi pour les trames brunes
* Les équipes pluridisciplinaires sont plus évidente à l’échelle amont !
*Pour des anciennes friches industrielles polluées, pourrait-on envisager de les désimperméabiliser et d’y implanter des forêts urbaines pour dépolluer les sols ?
* Sauvons le sol vivant!
*Ecosociabilité
*Biodiversité = low tech !!
*Laisser plus de place pour le sauvage, c’est aussi laisser de la place au manque de respect et aux déchets, quelle place pour l’éducation dans ce discours ?
Sur les questions de l’adaptation au changement climatique & cette vision systémique du projet urbain et de construction
> en formation certifiante et labellisée DDQE.
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