Précurseure dans le domaine de l’écologie du bâtiment et de l’aménagement, la Scop les 2 Rives s’est imposée au fil des années comme l’acteur de référence sur ce secteur.
Elle dispense notamment la formation professionnelle DDQE que nous célébrons aujourd’hui, l’unique formation d’envergure nationale d’acculturation sur les sujets de l’écologie et de l’évolution des métiers du cadre de vie bâti et aménagé.
En complément de son activité de formation, la Scop les 2 Rives est aussi un bureau d’étude conseil et un centre de ressources. L’entreprise dispose d’une expertise d’ingénierie de formation sur les sujets du développement durable.
Elle intervient auprès des professionnels via du conseil, de l’animation de territoire et de réseaux, la participation à des AMO ou encore un accompagnement global sur les thématiques environnementales
Agrégé de Mécanique aux Arts et Métiers de Paristech Cluny, aujourd’hui retraité de l’enseignement à l’école d’ingénieur de Cluny, Michel Maya est devenu Maire de Tramayes en 1995 par un « concours de circonstances », comme il l’évoque.
Il s’est plongé dès son élection dans le renouvellement du plan d’occupation des sols, ce qui l’a amené, avec son équipe, à concevoir un plan d’aménagement et de développement durable (PADD).
Cette initiative est le point de départ d’une série d’actions qui ont fait de Tramayes la première commune à énergie positive en France.
Engagé, Michel Maya fait partie des cofondateurs du réseau TEPOS (2011). Il est aujourd’hui très actif pour défendre les sujets de la sobriété énergétique auprès des collectivités et intercommunalités.
« Je ne suis pas né écologiste, mais dès l’adolescence, j’ai consacré une bonne partie de ma vie à rechercher des équilibres entre les hommes et la nature. » (Extrait de la profession de foi de Patrick Barbier pour EELV)
Patrick Barbier est à l’initiative de multiples projets : de la création d’un club sportif en passant par un restaurant biologique ou encore une association d’insertion sociale. Il a également exercé la mission de conseiller pédagogique pour l’enseignement des sciences et l’éducation au développement durable, et ce pendant plus de 20 ans.
Ces engagements l’ont conduit à rejoindre le conseil municipal de Muttersholtz, son village natal, dès 1989, avant d’en devenir maire en 2008.
« J’ai le grand plaisir, au sein d’une équipe municipale dynamique, de mener des politiques de rénovation urbaine, de renaturation du Ried, de transition énergétique et de soutien aux structures locales. »
D’abord architecte communale en Algérie, puis architecte en France avec son atelier InSit’Urb en 2016, Soraya Baït s’est dédiée à de nombreuses branches du cadre bâti : architecture mineure, frugalité… Engagée contre l’habitat indigne, elle a participé à la production d’outils pour l’autoproduction accompagnée. Elle a également mené une réflexion sur le jardin comme « maillon local d’une pensée politique, au fondement de la coproduction des milieux ».
Soraya Baït est présidente du collectif AMBRE : une Scic qui regroupe praticiens et praticiennes engagé.es dans la recherche en architecture, urbanisme, écologie, art, paysage, design et philosophie.
À travers une vision holiste et écosystémique partagée, AMBRE vise à repenser les territoires sur le principe de la biorégion.
« L’architecture offre cette synthèse essentielle et responsable entre habitabilité et atteinte de la neutralité carbone, afin de préserver nos écosystèmes et nos milieux de vie. »
Nicolas Julien, architecte et paysagiste, et Andréas Blanchardon, paysagiste-concepteur, sont co-fondateurs de l’atelier Incipit.
Pour Incipit, le projet est là où commence une histoire. Les récits de transformation sont autant construits, dessinés que contés. Ils sont polyphoniques, co-écrits avec les habitants et usagers des lieux. Ils cultivent le croisement des petites et des grandes histoires, et ce, au travers des différentes échelles et disciplines représentées : architecture, urbanisme, paysage.
Incipit revendique une expérience nourrie par la porosité entre les disciplines : études préalables, maîtrise d’œuvre, construction en tant qu’artisans. Une activité imbriquée entre le conceptuel et le construit, développée au service de territoires ruraux et avec l’implication systématique des publics.
Incipit compte 4 collaborateurs répartis sur 2 bureaux, entre Lyon et la Saône-et-Loire.
À Vernand (Loire), Pierre Janin a implanté son agence FABRIQUES Architectures Paysages sur l’exploitation agricole familiale.
L’agence développe des projets liés au milieu rural et à l’agriculture.
Son travail est notamment axé sur les rapports entre bâtiments d’exploitation, qualité paysagère et efficacité des pratiques agricoles.
L’agence est – entre autres – à l’origine de la création du Pôle régional de manifestations agricoles d’Aumont-Aubrac, en Lozère (2008-2010), et de la construction d’un ensemble de bâtiments d’élevage à Bonneval-sur-Arc, en Savoie (2007-2013).
FABRIQUES Architectures Paysages a obtenu des prix pour ses projets, notamment au titre de l’engagement dans la construction en bois et dans le développement durable, à l’échelle régionale, nationale et européenne.
Une antenne a été implantée à Lyon Croix-Rousse pour mêler à la fois préoccupations urbaines et rurales.
À l’avant-garde des pratiques, Samuel Courgey est l’un des premiers professionnels à avoir exploré les potentialités du chanvre et de la paille.
Spécialiste de la performance énergétique, il est le co-fondateur d’Effinergie, et auteur, avec Jean-Pierre Oliva, de plusieurs ouvrages de référence, dont « La conception bioclimatique » et « L’isolation thermique écologique », qui ont attiré plus de 90 000 lecteurs.
Depuis 2010, Samuel Courgey est particulièrement investi dans la recherche et la formation sur la réhabilitation énergétique des bâtiments. Il est d’ailleurs intervenant au sein de la formation DDQE sur les volets Réhabilitation et comportement des matériaux, notamment biosourcés.
Son approche vise à respecter, à la fois l’intégrité structurelle originelle, et la valeur patrimoniale des bâtis.
Samuel Courgey est membre de l’association Arcanne pour promouvoir, accompagner et fiabiliser une approche environnementale et humaine de l’acte de construire et de réhabiliter.
Il est également l’animateur des Bulles des 2 Rives : « Isolants biosourcés, mythes et réalités » et « Prêt à porter » ou « sur mesure » : quelle méthode pour mener à bien une réhabilitation énergétique »
À Saint-Dié-des-Vosges, Le Toit Vosgien prône l’habitat innovant et solidaire.
Innovant : car l’agence s’investit dans des constructions durables, en utilisant le bois comme élément de structure, et les matériaux bio-sourcés pour l’isolation.
Solidaire : car les investissements sont réalisés au bénéfice des locataires du Toit Vosgien, qui voient ainsi leurs charges d’énergie diminuer.
À titre d’exemple, ce sont trente logements collectifs à énergie positive qui ont été construits par Le Toit Vosgien, au sein d’un quartier dit « sensible ». Le projet a obtenu le prix Logement collectif décerné par Observ’ER. Il a également été présenté et a obtenu un prix lors de la COP26.
« La facture énergétique et son empreinte écologique ne peuvent être réelles que par une qualité de bâti très performante. C’est la raison pour laquelle Le Toit Vosgien propose des constructions passives, qui devraient être la norme. »
« Peu féru d’école, j’ai malgré tout poursuivi des études supérieures, où j’ai appris que pour m’en sortir sans trop travailler, il me suffisait d’écouter attentivement.
Lors de mes études, j’ai peu à peu remis en question l’héritage du modèle libéraliste et libertarien, deux faces d’une même pièce.
Schumacher, Chesterton, Pearce, sont autant d’écrivains qui ont nourri ma réflexion et m’ont fait prendre conscience que l’écologie passait entre autres par le respect de l’humain dans son intégralité. Je me suis également interrogé sur le travail et sa valeur à la fois intrinsèque et extrinsèque, aujourd’hui réduit à une vulgaire valeur marchande, tandis que ce qu’il produit de matériel et d’immatériel n’est ni pris en compte ni valorisé.
Je crois aujourd’hui intimement que face aux prédations d’une société technologique et urbaine , le changement passe avant tout par le petit, le local, la subsidiarité, pour qu’une société rurale et sémillante réadvienne. Pour moi, l’Institut de Tramayes œuvre pour qu’advienne cette révolution du petit, cette révolution rurale et artisanale qui contribuera à reconstruire le monde. »
À Mont-Saint-Vincent, en Saône-et-Loire, Éjo Coopérative est née d’une collaboration entre trois architectes et un paysagiste-concepteur.
« Face à la situation écologique et sociale, nous souhaitons accompagner nos territoires vers un avenir désirable et soutenable par un niveau d’exigence élevé quant à l’emploi des ressources, et au niveau de performances du bâti.
Notre pratique transdisciplinaire peut être vue comme une manière d’atteindre ce niveau d’exigence.
Mettre en lien matière et territoire dans une logique vertueuse et pertinente nécessite une compréhension exhaustive de ce territoire, de sa complexité et des initiatives locales dont il fourmille, qui dépasse largement le champ de l’architecture. »
Antonin Madeleine est directeur de Terragilis, une association interprofessionnelle qui a pour but de répondre aux enjeux écologiques en favorisant la qualité et la durabilité des projets d’aménagement, de construction neuve et de réhabilitation en région.
L’association fonde ses actions sur l’intelligence collective, le travail collaboratif et une vision globale en propulsant la mise en commun des savoir-faire.
Son objectif : favoriser la qualité des opérations,
Fort de sa certification DDQE obtenue en 2014, et d’une expérience de 10 ans dans la construction et la rénovation environnementale des bâtiments, Benoit Contet, l’un des 3 associés chez AMD Architectes Ingénieurs, est le référent QEB de l’atelier.
Acteur de la démarche BDBFC dès ses prémices, il est engagé auprès des porteurs de projets en tant qu’accompagnateur. Il préside aussi l’association Terragilis depuis sa création en 2021.
« Nous croyons en une architecture militante, mesurée, collective, incitant l’Homme à vivre en équilibre avec son environnement.
Nous croyons en l’émergence d’alternatives constructives basées sur le savoir-faire et les filières locales, libérées des logiques industrielles et financières. Le temps de la réflexion, de la recherche, doit prendre le pas sur la rentabilité.
Nous croyons que l’architecture est une discipline transversale et complexe qui doit être enseignée à tous dès le plus jeune âge, car chacun la vit et la pratique au quotidien. Nous sommes des artisans, au service du bien commun et de l’accomplissement des désirs de chacun.»
Jean-Baptiste Rouzin est menuisier – charpentier – Coordinateur rénovation énergétique globale BBC – Chargé d’accompagnement technique dans le domaine de la rénovation énergétique.
Il coordonne différents corps de métiers afin d’arriver à des objectifs ambitieux de rénovation thermique globale dans le cadre des Chèques Éco Énergie Région Normandie.
Il est intégré à la CAE Les Chantiers de Demain.
« Pour moi, la coopération, ce sont des personnes de différents bords, métiers, classes sociales, différentes techniques qui s’unissent pour aller de l’avant. C’est pour cela que je trouve très pertinente une coopérative du bâtiment, car le maçon conventionnel fait les fondations, le tailleur de pierre monte les murs, le charpentier et le couvreur s’occupent du toit. »
Cécile Fourneron est diplômée en architecture. Son parcours professionnel la conduit successivement de la maîtrise d’œuvre auprès d’architectes et d’urbanistes Franciliens à la maîtrise d’ouvrage.
Elle collabore neuf années avec les équipes de développement et opérationnelles et veille à la qualité d’usage et architecturale des projets et leur inscription dans une vision prospective des évolutions sociétales.
En montant sa structure CFAUA, elle engage une aventure plus personnelle d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Elle élargit ainsi ses champs d’investigations. Elle assiste des opérateurs privés et des collectivités dans le développement de leurs projets urbains ou programmatiques. Elle promeut l’usager, l’habitant, l’utilisateur au cœur de dispositifs d’études.
Impliquée depuis toujours dans le domaine de l’habitat et de la construction éco-responsable, Célia Auzou exercice au sein d’IDO architectures : un collectif d’architectures rurales, locales et frugales basé en centre Ardèche.
Auto-constructrice de son habitat conçu partiellement en matériaux de réemploi, elle a fondé Re.Source Réemploi, pour la valorisation des matériaux de seconde main.
Elle est également impliquée chez les Castors Rhône-Alpes, association regroupant des auto-constructeurs de tous bords. Plus récemment, elle a été élue à l’Ordre des Architectes AURA 2021-2027.
IDO architectures en trois points :
Gérant de l’Atelier Architecture et Paysage basé à Schœnau dans le Bas-Rhin, Christophe Köppel est spécialisé, à la fois en architecture passive et matériaux bio-sourcés low cost et low tech, et en permaculture.
Christophe Köppel met à profit ce regard singulier pour concevoir des maisons en paille. Il est d’ailleurs à l’origine de la construction du chai en paille autoportée du domaine viticole Achillée, à Scherwiller, que nous visitons dans le cadre du voyage d’études de la Scop les 2 Rives.
Pour ce bâtiment, Christophe Köppel défend deux axes forts : l’autoproduction de matériaux et l’auto-construction.
Également spécialisé en permaculture, Christophe Köppel est le fondateur du jardin de Saint-Gall, jardin permacultural basé à Strasbourg (Kœnigshoffen), et représentant de l’antenne locale de l’association Brin de Paille, réseau de permaculture en Alsace.
Eric Liégeois est diplômé de l’école d’architecture de Paris-La Villette. Il crée son agence en 2001 et devient architecte conseil et chargé d’études au CAUE de Saône-et-Loire.
Il revendique aujourd’hui un mode de conception et de réalisation respectueux de l’environnement et de l’écologie.
Précurseure dans le domaine de l’écologie du bâtiment et de l’aménagement, la Scop les 2 Rives s’est imposée au fil des années comme l’acteur de référence sur ce secteur.
Elle dispense notamment la formation professionnelle DDQE que nous célébrons aujourd’hui, l’unique formation d’envergure nationale d’acculturation sur les sujets de l’écologie et de l’évolution des métiers du cadre de vie bâti et aménagé.
En complément de son activité de formation, la Scop les 2 Rives est aussi un bureau d’étude conseil et un centre de ressources. L’entreprise dispose d’une expertise d’ingénierie de formation sur les sujets du développement durable.
Elle intervient auprès des professionnels via du conseil, de l’animation de territoire et de réseaux, la participation à des AMO ou encore un accompagnement global sur les thématiques environnementales
Nicolas Capillon a co-fondé l’atelier d’architecte CALC en suivant son mantra « notre métier n’est pas de dire oui, mais de demander pourquoi. »
Aujourd’hui composé d’une dizaine de collaborateurs, et de deux antennes à Dijon et Lyon, CALC développe ses projets en favorisant l’appropriation du lieu, l’envie d’habiter et d’utiliser, pour soi et avec les autres, en alliant la petite et la grande échelle, dans un dialogue avec le contexte.
« Nous préférons réinterroger le besoin et approfondir le sens. Nous concevons en dialoguant, nous construisons en échangeant, nous apprenons de chaque expérience. »
Nicolas Capillon prône une conception écologique et sociale de l’architecture, en articulant bien-vivre et sobriété environnementale, et en recherchant les formes hybrides et durables.
« Notre architecture est plurielle, inventive et réaliste, inspirée et pragmatique. »
Christian Charignon est gérant de l’agence TEKHNÊ et co-fondateur des Lieux F.A.U.V.E.S – pour une Architecture et un Urbanisme Vivant, Éthique et Soutenable.
Née du rapprochement entre les cabinets TEKHNÊ et JAP, l’agence Les Lieux FAUVES est reconnue pour son architecture bio-climatique et conviviale.
Les projets qui y sont développés privilégient la construction bois, les matériaux bio et géo-sourcés, les circuits courts, le réemploi et les solutions low-tech à faible impact environnemental.
Le pôle dédié à l’urbanisme a développé des pratiques pointues dans la recherche de l’éco-cité, du bio-îlot à l’éco-quartier.
Christian Charignon est aussi co-gérant de la Tour d’Oncin, basée à Montagnieu (01) : un lieu de séminaire humaniste au vert, que vous connaissez certainement puisque La Scop les 2 Rives y a organisé ses Alter-Natives en 2019.
Il est également intervenant pour la Bulle des 2 Rives : « Après-demain, la reconversion écologique de nos sociétés s’engagera ? «
À Strasbourg, Sabrina Ferlay cogère BOma – Les BOnnes Matières : un bureau d’études qui vise à rassembler les professionnels engagés pour réduire l’impact environnemental des matériaux de construction et pour faire évoluer nos manières de bâtir vers des modèles plus résilients.
Face à l’épuisement des ressources mondiales, l’économie circulaire et la favorisation des matériaux bio ou géo-sourcés font partis des principaux leviers promus par BOma. Le bureau d’études a déjà diagnostiqué 40 hectares de surfaces depuis la création du diagnostic PEMD en 2022.
BOma en synthèse :
Oteis est un groupe indépendant d’ingénierie en bâtiment, environnement, eau et infrastructures. Il compte plus de 25 agences réparties en France et Outremer.
Bruno Georges a initié le pôle Recherche, Développement et Innovation du groupe et il manage HĀORA by Oteis dédiée à l’énergie et l’environnement.
Il s’investit particulièrement dans les projets innovants et pétillants, tels que :
« Je m’appuie sur une pratique “verticale” d’ingénierie fluides adossée à des convictions environnementales transversales collaboratives, qui permettent de “raccommoder” les compétences des architectes, urbanistes, paysagistes… »
À Strasbourg, Claire Hamann est associée et gérante d’Urbitat + : un atelier d’urbanisme dont la vision repose sur la co-conception et la concertation pour des projets collaboratifs.
Urbitat + s’intéresse à l’interface ville / habitat en tenant compte des différentes dimensions de l’habiter, et à la mise en place de dispositifs qui permettent la prise de décision raisonnée par les différents acteurs impliqués dans la production de la ville.
« La fabrication de la ville contemporaine doit s’appuyer sur une légitimité démocratique renforcée, qui nécessite de donner aux élus et plus largement aux citoyens, les outils et clefs de compréhension de phénomènes complexes, afin de leur permettre de décider en conscience. »
L’atelier développe également des dispositifs participatifs destinés à intégrer les habitants – usagers – citoyens à la production de leur espace.
Vincent Pierre est le fondateur de Terranergie, un bureau d’études militant qui se base sur une approche radicale (à la racine des problèmes), et qui intègre les expertises de thermique dynamique, d’énergie renouvelable et de fluides, pour apporter des réponses maîtrisées aux défis du bâtiment.
Basé à Colmar, le bureau propose l’éco-construction et l’éco-rénovation de maisons individuelles et d’immeubles. Il a développé de nombreux systèmes constructifs alternatifs à base de fibres végétales.
« L’approche environnementale telle que nous la proposons est intégrée à la maîtrise d’œuvre comme une pratique et une culture commune. Elle ne peut se contenter d’être un “plus” ou un conseil extérieur. (…) Nous militons aujourd’hui pour que chaque rénovation soit l’occasion de questionner les systèmes et les usages du bâtiment, afin de donner une deuxième vie au parc bâti existant. »
Matthias Schuster est architecte, urbaniste, et co-gérant de l’agence LEHEN drei qui a conçu des éco-quartiers en groupes d’autopromotion dans cinq villes du Baden-Württemberg (Allemagne).
Ces quartiers sont exemplaires en termes d’écologie du cadre de vie bâti, mais ils sont également accessibles à un coût inférieur au marché immobilier traditionnel.
Dans le cadre du voyage d’études de la formation DDQE, la Scop les 2 Rives et Matthias Schuster organisent régulièrement une visite de la Südstadt à Tübigen : le premier éco-quartier qui a été réalisé, considéré comme pionnier.
« Le développement urbain durable ne se limite pas aux exigences énergétiques. Il faut aussi tenir compte des qualités de vie à la fois pour les familles, les jeunes et les gens âgés. (…) À Tübingen, l’autopromotion n’est plus l’exception, mais la règle. »
En savoir plus : Modes de promotion alternatifs en Allemagne à Tübingen, voyage d’études DDQE.
En Corrèze, Frédéric Ségur dirige Arbre, Ville et Paysage : une entreprise d’ingénierie, de conseil et de formation sur les stratégies et techniques de renaturation des villes.
La renaturation des villes est au cœur des enjeux d’adaptation au changement climatique et de lutte contre l’érosion de la biodiversité.
L’arbre, par l’ensemble des services qu’il peut rendre aux habitants (rafraîchissement, santé, bien-être, qualité de l’air, action sur le cycle de l’eau…) en est la figure de proue.
Mais la définition des objectifs stratégiques, comme leur traduction en actions concrètes, nécessite une vision globale et transdisciplinaire, une expertise technique pour trouver les meilleurs leviers pour agir et les arguments pour convaincre et mobiliser les acteurs du territoire.
Fort de plus de 30 ans de pilotage de ces stratégies au sein de la Métropole de Lyon, Frédéric Ségur propose aujourd’hui d’apporter son expérience aux projets plus spécifiques qu’il rencontre.
François Nowakowski intervient lui aussi auprès d’Urbitat + et porte les valeurs de l’atelier.
Il est urbaniste, architecte, mais aussi docteur en urbanisme et aménagement, chercheur et maître de conférences en Ville et Territoires à l’ENSA (Lyon puis Strasbourg).
Dans ses travaux de recherche, il s’intéresse particulièrement aux « évolutions des interactions entre populations et territoires induites par les formes d’urbanisation dispersées.
Il s’attache à la démocratisation de la production du territoire et à la coproduction des projets avec les habitants-usagers-citoyens. »
Il est à l’origine de nombreuses publications, articles scientifiques et colloques sur des sujets tels que « Adapter la ville au changement climatique : entre démarche, indicateurs et réalités vécues », « bio-région en projet », « villes éphémères » « Partir, arriver, repartir, revenir. Quelques réflexions sur l’articulation entre ‘hors les murs’ et ‘entre les murs’ ».
Armé d’un passé d’agenceur et d’architecture, Laurent Boiteux s’est orienté vers l’accompagnement, le conseil et la formation des acteurs du bâtiment.
Au centre de ressources régional Pôle énergie Bourgogne-Franche-Comté, il a mené diverses actions en faveur de pratiques professionnelles responsables, engagées et collaboratives.
Laurent Boiteux est intervenant de longue date dans le cadre des formations certifiantes labellisées DDQE de la Scop les 2 Rives. Il est d’ailleurs l’un des cofondateurs de la démarche DDQE (2003) et il a porté la formation DDQE en Franche-Comté avec l’AJENA de 2006 à 2013.
Il est actuellement en poste au sein du Cluster Robin.s.
Notez que c’est sur initiative – et avec – Laurent Boiteux que la Scop les 2 Rives a monté l’Atelier Pratique des Savoirs : un joyeux remue-méninges permettant aux participants de créer des opportunités professionnelles.
« Un jour, on nous dit que c’est en soi qu’on va plus loin. Le lendemain on nous informe que c’est l’union qui fait la force. Est-il préférable de se replier sur soi ou d’agir en coopération ? »
Tel est le point de départ de l’atelier, à découvrir ici : Réenchantons nos quotidiens professionnels – chacun avec soi et tous pour nous !
À Lyon, Aura Hernandez est la fondatrice et dirigeante de Nunaat, entreprise de formation, de design d’expériences, d’études et de conseil stratégique pour la transformation des modes de vie des territoires.
Elle accompagne les professionnels de l’urbanisme dans leur démarche de recréation d’espaces de vie qui réconcilient l’humain avec son propre écosystème social et naturel.
Pour avoir un impact significatif sur cette trajectoire, elle développe des projets qui se basent sur des valeurs telles que :
Gérant de l’Atelier Architecture et Paysage basé à Schœnau dans le Bas-Rhin, Christophe Köppel est spécialisé, à la fois en architecture passive et matériaux bio-sourcés low cost et low tech, et en permaculture.
Christophe Köppel met à profit ce regard singulier pour concevoir des maisons en paille. Il est d’ailleurs à l’origine de la construction du chai en paille autoportée du domaine viticole Achillée, à Scherwiller, que nous visitons dans le cadre du voyage d’études de la Scop les 2 Rives.
Pour ce bâtiment, Christophe Köppel défend deux axes forts : l’autoproduction de matériaux et l’auto-construction.
Également spécialisé en permaculture, Christophe Köppel est le fondateur du jardin de Saint-Gall, jardin permacultural basé à Strasbourg (Kœnigshoffen), et représentant de l’antenne locale de l’association Brin de Paille, réseau de permaculture en Alsace.
Karine Lapray est ingénieure énergie et environnement. Elle cogère TRIBU : un bureau d’études spécialisé dans la conception de projets urbains éco-responsables, et composé de 3 agences basées à Lyon, Nantes et Paris.
« Face à la complexité des enjeux, nous apportons une vision globale, holistique et prospective dans l’objectif de créer des bâtiments, des quartiers, des territoires, pour aujourd’hui et pour demain.
Pionniers dans le domaine de la qualité environnementale, nous rassemblons une diversité de compétences.
Notre engagement : créer un cadre de vie sain et confortable pour tous, sans compromettre la qualité de vie des générations futures. »
Karine Lapray est intervenante de notre Bulle des 2 Rives « La ventilation naturelle en question(s) : approche hygiénique, confort d’été, frugalité… Enjeux et approches pour viser le confort d’usage »
Après avoir créé puis cédé à ses salariés la Scop INITIAL Consultants, bureau d’études de programmation urbaine et architecturale reconnu sur la place de Lyon et en AURA, Jean-Pierre Marielle poursuit une activité de conseil en urbanisme et en architecture auprès des collectivités locales.
Jean-Pierre Marielle intègre les approches de développement durable et de qualité environnementale de l’architecture et de l’aménagement au cœur de la démarche de programmation. Il monte, pour chaque projet, les partenariats les plus adaptés à chaque contexte particulier.
Engagé dans les actions de formation, avec notamment la Scop 2Rives, et dans l’activité des réseaux, telle que VAD, sa passion est de transmettre, et de contribuer à la constitution d’une intelligence collective avec toutes les parties prenantes du processus pour chaque opération
… Avec l’exigence d’une réponse aux défis de l’urgence climatique, environnementale et sociale, à la raréfaction des ressources et à la nécessaire frugalité.
Au cœur du massif vosgien, l’agence ASP Architecture, pluridisciplinaire, intervient dans des domaines variés : logements collectifs, bâtiments sportifs, scolaires et de loisirs, maisons individuelles, commerces, bureaux, industries, rénovations, aménagements urbains et paysagers…
Particulièrement sensible à la préservation de l’environnement. ASP Architecture a développé un savoir-faire reconnu dans la construction bois et l’architecture à forte valeur ajoutée environnementale.
Elle est à l’origine de nombreuses réalisations passives, bio-sourcées, qui utilisent avec sobriété des énergies renouvelables. Plusieurs d’entre elles ont été récompensées au niveau régional et national (Prix National Passibat, Prix National Construction Bois, Grand Prix National Promotelec, Prix National Bas Carbone Solutions Awards, Prix Fibois Grand Est, Prix Envirobat Grand Est…).
Bernard Paule est architecte de formation, et a eu l’opportunité de travailler sur la thématique de la lumière naturelle tout au long de son parcours professionnel.
Après différentes expériences dans le monde académique (ENTPE, École d’Architecture de Genève, École Polytechnique Fédérale de Lausanne), qui lui ont permis de rencontrer ses futurs associés, Bernard Paule participe à la création de l’entreprise Estia, à Lausanne, dont la vocation est de promouvoir l’innovation et la mise en œuvre des principes du développement durable dans l’environnement construit.
La lumière naturelle est donc l’un des thèmes sur lesquels ils travaillent au quotidien, en lien avec le confort thermique et la performance énergétique des bâtiments, c’est pourquoi il est l’intervenant de notre Bulle des 2 Rives : « Lumière rêvée : se réapproprier la lumière naturelle dans le projet. »
Architecte-poète à Fontanès, mais aussi architecte-enseignant, néandertalien d’avant-garde, généraliste spécialisé, rêveur concret, gauche de la main droite, droit de la main gauche, raisonnant – résonnant… Yves Perret se décrit de multiples façons, en accord avec ses multiples vies.
« J’entrevois mille possibles… et construis ceux que je peux. » Cent mots dire ; cent gestes pour faire… Yves Perret est un pionnier de l’architecture écologique, pour qui, depuis plus de trente ans, construire en harmonie avec l’environnement est aussi un acte politique.
Yves Perret est à la fois un architecte, un poète, un artisan, un artiste, un pédagogue (il a enseigné le projet pendant plus de quarante ans dans les écoles d’architecture de Lyon, Saint-Étienne, Montpellier et Clermont-Ferrand). Il est aussi militant, et un chercheur qui a expérimenté différentes innovations low tech.
Il est l’intervenant de notre Bulle des 2 Rives : « Avec et sans, balade poétique et illustrée – Détours par le récit et le vivant pour passer à l’action en architecture. »
Passionné de technique et de nature, Mael Steck a rejoint la Scop Bati-Nature pour mettre en pratique ses convictions écologiques au profit d’une entreprise désireuse de réaliser un habitat confortable et adapté, qui limite l’impact environnemental durant la construction, l’usage et la déconstruction du bâtiment.
Bati-Nature est reconnue pour son savoir-faire dans la construction utilisant des matériaux biosourcés. L’entreprise est spécialisée dans l’utilisation de la botte de paille comme isolant.
Les engagements de Bati-Nature, en bref :
– Concevoir des bâtiments confortables et durables
– Accompagner les clients vers des choix justes et adaptés
– Respecter les différentes règlementations
– Choisir des matériaux adaptés et performants
– Conserver des valeurs humanistes, morales, éthiques
Mael Steck est aussi formateur en éco-construction : Formateur PROPAILLE, Formateur BÂTISSEUR BIOSOURCÉ et expert Construction Paille du RFCP.
Architecte DE dotée d’un cursus en construction bois et matériaux bio et géo-sourcés, Marine Supiot a rejoint l’association Minéka, poussée par sa curiosité pour les matériaux de construction, leur histoire et le savoir-faire de ceux qui la mettent en œuvre.
Minéka regroupe en effet des acteurs engagés qui souhaitent accompagner l’évolution du secteur de la construction vers un modèle plus durable et responsable.
Issus du monde du BTP de divers horizons, les membres de Minéka apportent leurs compétences pour démocratiser le réemploi des matériaux auprès des professionnels comme des particuliers. Parmi les nombreuses actions de Minéka : le Minéstock permet à tous de se fournir en matériaux de construction de seconde vie et de qualité professionnelle, à prix solidaire.
Avec Minéka, Marine Supiot participe également au développement de la filière réemploi en AURA via l’animation de conférences et formations.
Architecte DPLG & conseil en environnement, formateur QEB, membre du collectif d’architectes WATTraqueurs à Grenoble et Chambéry, mais aussi Président de la coopérative d’autopartage Citélib, Maxime Tassin s’investit dans de nombreux projets, reliés par deux mots d’ordre : le respect de la nature, la sobriété.
« Mes valeurs me portent vers la qualité, plutôt que la quantité. Engagé dans la transition énergétique, je conçois de manière pratique, simple et équitable. Ma passion est d’harmoniser le confort, valoriser les biens, tout en minimisant l’impact environnemental, pour une architecture pérenne. »
Maxime Tassin travaille – entre autres – des projets d’architecture en neuf et en réhabilitation. Il intervient en tant que spécialiste de la qualité environnementale parmi les équipes de maîtrise d’œuvre. Il forme à l’architecture bioclimatique.
Il intervient dans le cade de la formation DDQE, sur les thématiques du bioclimatisme, et il propose une mise en perspective des enjeux de la DDQE au travers notamment des « 8 familles d’écolos du bâtiment ».
