Vie dans la multitude de ses facettes changeantes : vie intelligente, inventive, imaginative, vie productrice de mille beautés !
Alors, pourquoi s’imposer le seul régime des bonnes raisons, des fines explications, des analyses rigoureuses ?
Pourquoi ne pas mêler : raison et imagination, explication et implication, efficacité et beauté, déductions savantes et inventions folles, sérieux et fantaisie, objectivité rigoureuse et subjectivité créatrice ?
Oui : joyeusement et sans peur d’un terme car, d’une manière ou d’une autre, la vie nous survivra…
En attendant et toutes facettes actives, rendons de la vie à la vie… !
28 mai 2020
Merci à Yves Perret pour son implication pour faire de ces Bulles un moment de grâce, et de nous avoir fait l’immense joie de partager avec générosité son attachement à la beauté et aux gens, et son engagement professionnel.
… Comment interpeller et faire sens par le récit, le sensible, le beau pour enclencher l’adhésion et l’envie autour d’un projet durable ? Ce qui nous rappelle que les détours, les choses de peu, de rien, les émotions, l’art, la poésie, bref, l’impalpable sont des déclencheurs !
Il nous tenait à cœur d’apporter d’autres pistes de réflexions sur le durable … cela fait des décennies que les experts les plus pointus alertent et informent sur les enjeux, que nous travaillons toutes et tous d’arrache pied pour relayer, informer et toujours ce constat : pourquoi la société ne s’engage-t-elle pas plus massivement sur l’enjeu vital qu’est l’écologie ?
L’une des réponses c’est que l’on s’est peut être trompé de façon de rentrer en connivence et de faire participer tout à chacun et chacune à ce changement de paradigme … Un projet durable peut aussi relever de l’interpellation… et d’être là où on ne l’attend pas… c’est peut-être là une clé de réussite aussi !
Dans sa Bulle : Avec et sans… la Vie dans la multitude de ses facettes changeantes : vie intelligente, inventive, imaginative, vie productrice de mille beautés !
Yves Perret nous interpelle : pourquoi s’imposer le seul régime des bonnes raisons, des fines explications, des analyses rigoureuses ?
Pourquoi ne pas mêler : raison et imagination, explication et implication, efficacité et beauté, déductions savantes et inventions folles, sérieux et fantaisie, objectivité rigoureuse et subjectivité créatrice ?
Et Oui : joyeusement et sans peur d’un terme car, d’une manière ou d’une autre, la vie nous survivra…
En attendant, et toutes facettes actives, rendons de la vie à la vie… !
*L’approche par les chiffres a ses limites, il faut adjoindre capacités d’imagination et de poésie
*l’Homme qui perd le ciel, les étoiles… perd-t-il le Nord (et son étoile) ? 😉
*La pensée dogmatique est impossible, c’est la pensée fragmentaire, vivante, changeante , c’est cette transformation qui doit être acceptée comme base de chaque projet, de chaque action.
Tout commence en architecture par “un trou” et par “un tas”.
*La complexité du Réel ne nous est accessible que par le langage, scientifique ou autres, qui tente son approche et nous en éloigne à la fois… Cette incomplétude humaine (très lacanienne) est aussi la condition de la continuation renouvelée du langage, propre de l’Humain
De l’importance de pouvoir nommer les choses, de quelque chose qui s’incorpore, qu’on s’approprie…
*Flux de matières, support de flux des vivants.
*L’emboîtement de tout le vivant est vital, il faut fabriquer des supports pour le vivant, passer du lisse au rugueux – nécessité à ces chaînes de vie dans lesquelles nous sommes.
*L’être humain amène un peu de brutalité dans ce Monde de poésie… Cela participe t il de sa poésie ? peut-être … l’avenir de l’Art brut et du Chaos en Architecture, pour accepter notre non-maîtrise de ce Tout si joliment fragmenté ? 😉
*Possibilité de se rencontrer s’émouvoir de rencontrer, être un être habité
*Le naturel est un processus cyclique (sans naissance ni mort, en recyclage permanent). L’Homme pense et agit au mieux en pensant du berceau au tombeau (création de matières puis fin de « vie » des bâtiments)… Comment aller vers un cycle (et s’éloigner de cette pensée berceau-tombeau) ?
*Transformation des villes aujourd’hui – l’assiette a été diffractée depuis l’autre bout de la planète, les services sont boursouflés par les transports et déplacements, de plus en plus éloignée et vorace. Plus la ville augmente, moins la planète pourra être habité densément.
*Rapporter du vivant (eau, végétaux…) dans les projets est difficilement compréhensible (car il parait non maîtrisable) pour les législateurs (avec leurs compétences actuelles, certes bonnes mais restrictive)…
*Ne faudrait-il pas intégrer des écologues ou d’autres experts du vivant dans les équipes des législateurs actuels, pour élargir l’écriture des « normes » et textes réglementaires (en intégrant le vivant) ?
*Les villes ne doivent pas forcément grandir ! Si on privilégie le bien être de chacun (et non l’augmentation des richesses de quelques-uns) ce n’est pas dit.
Avec les cahiers de la fenêtre #4, préfacé par Philippe Madec intitulé : PERRET – DESAGES : Poétique d’une architecture écologique.
Un cahier qui fait suite à l’exposition dans cette galerie consacrée à l’architecture, au design, à la photographie et au graphisme.
https://editions-la-fenetre-1.mywizi.com/les-cahiers-de-la-fenetre/
Une programmation soignée contente le citoyen.
Une solide fonctionnalité limite la peine.
Une attitude énergétique efficiente soulage la planète.
Un bas bilan carbone ouvre notre durée.
Une chasse aux toxiques soutient notre santé.
Une attitude financière prudente calme l’argent fou.
Une soft technologie nous fait un monde plus doux.
Ces points ne peuvent pas faire sens à eux seuls.
Quelque chose de l’architecture est loin dans leur au-delà.
Elle est dans ce qu’elle nous donne à sentir du monde que nous habitons.
Elle touche, modifie, nourrit notre manière d’être là.
Elle est machine à émotions.
Elle est source de jubilations discrètes.
Elle est parfois simple expression souriante de la vie.
Elle doit être : concrète poésie.
Atelier de l’Entrelacs.
*La présentation « Ces Energies que nous ne nommons pas » d’Yves Perret lors des Alter.Natives – Rencontres DDQE 2019
*& toujours la formation certifiante et labellisée DDQE , une vision holistique et systémique de l’écologie dans le bâtiment et l’aménagement, dans le cadre de laquelle nous programmons ces Bulles.
Vous pouvez retrouver les dates et lieux des formations dans notre agenda de la Scop les 2 rives, par ici !